09/05/2014 Casablanca.  

Conférence de presse

Les membres du bureau de l’association pour le Droit et la Justice au Maroc et le cabinet de Maître Sonier ont fait le déplacement depuis la France pour organiser une conférence de presse sur la spoliation immobilière et ses effets au Maroc. Une quarantaine de personnes ont participé à l’évènement qui s’est déroulé ce 9 mai aux établissements Fauchon de Casablanca. Parmi eux, des nombreux journalistes, des avocats et des victimes de spoliation. La conférence a permis de prendre conscience de l’ampleur du phénomène et de ses effets dévastateurs pour le Maroc. Toutefois, le message véhiculé est rassurant. L’association a permis de fédérer des compétences et de créer une synergie extraordinaire qui commence à porter ses fruits. Les victimes ne sont plus seules contre des réseaux mafieux structurés. Les premières victoires de l’association et le soutien sans faille de la justice marocaine permettent d’envisager l’avenir avec plus de sérénité. Désormais, le contexte est en train de changer ! Nous souhaitons également témoigner de notre attachement au glorieux trône Alaouite et à sa Majesté le Roi. Que Dieu le protège !

Alexandro Segarra 

La conférence de presse organisée ce vendredi 9 mai par les membres actifs et bénévoles de l’association pour le Droit et la Justice au Maroc a permis de réunir victimes spoliés et défenseurs du droit. Cette conférence permet d’informer le Maroc de l’évolution positive en matière d’actions judiciaires pour démanteler les réseaux mafieux de détournement de biens immobiliers. Le président, le secrétaire, ainsi que les nombreux avocats et juristes français et marocains ont présenté leur travail et les perspectives à venir. Actuellement, l’association a déjà reçu plus de 150 dossiers concernant des affaires  de spoliation immobilière de profils très variés. Les personnes spoliées sont de toutes nationalités : marocaines, françaises, espagnoles, suisses, italiennes, allemandes... Cette association représente un espoir concret de résoudre les situations dramatiques de ces victimes. Il faut saluer l’appui des autorités judiciaires marocaines dans ce sens. La nuisance de tels actes de spoliation s’élargit à la nation toute entière : qui voudra investir, s’installer, dans un pays où la propriété privée n’est pas respectée ? Le Maroc, pays accueillant et attractif, pourrait-il se construire et se développer dans un tel contexte ? L’activité de cette association a non seulement pour but la réhabilitation des victimes, individuellement, mais sa portée est bien plus large : c’est dans l’intérêt général et commun de tout le Maroc et de chacun de ses citoyens, à tous les niveaux de sa société.

Gabriella Segarra